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Exposition de Pékin à Lhassa, d'Evariste Huc (1813-1860) à aujourd'hui
Section 7 - Province du Qinghai
Découvrez l'évolution de cette région au fil de l'histoire.
EXTRAIT DE TEXTE DU PANNEAU DESCRIPTIF :
160 ans d'évolution jusqu'à nos jours
Au XXe siècle, la Chine dessine les contours de la province du Qinghai
Durant les années 1950, les Chinois redéfinissent les frontières du Tibet et agrandissent les provinces chinoises frontalières.
La province du Qinghai intègre la République populaire de Chine en englobant la région de l'Amdo (ancien territoire tibétain). Elle comprend la vaste étendue du lac Qinghai (« mer Bleue», en chinois), anciennement appelé lac Koukounor, et une grande partie du plateau tibétain délimité au sud par la chaîne de montagnes du Tanggula.
Le Qinghai, du nomadisme à la sédentarisation
Alors qu'il existe encore des nomades sur les hauts plateaux tibétains, les berges du lac Qinghai abritent essentiellement des communautés tibétaines et mongoles semi-nomades ou sédentaires qui pratiquent toujours l'élevage de moutons et de yaks.
Par ailleurs, de nouvelles villes commerçantes chinoises se développent en bordure du lac. Elles constituent le point de rencontre des différentes ethnies qui viennent vendre leur production locale...
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Toile thèmatique :
Province du Qinghai
Découvrez l'histoire ancienne et comptemporaine de cette région de la Chine.
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Villageois rassemblés pour une manifestation religieuse dans un temple bouddhiste dans la vallée de Xining
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Chaque village possède son modeste sanctuaire, le lhakhang, c'est-à-dire « maison de dieu », en chinois.
Le moine qui s'en occupe a les « mêmes » devoirs que nos curés de campagne. Il accomplit les rites quotidiens, assiste les malades, les mourants, et vit des offrandes du public.
Actuellement, on estime à 150 millions le nombre d'adeptes du bouddhisme en Chine pour 400 millions dans le monde (pour 2 milliards de chrétiens, 1,3 milliard de musulmans et 850 millions d'hindouistes), ce qui la place au 4e rang des religions mondiales
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Nomade mongol dans le village de Ganca sur la rive nord du lac Qinghai
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"En allant vers le sud-ouest, on rencontre les Mongols du Koukou-noor, ou lac Bleu (en chinois, Tsing-hai, mer Bleue). Les Mongols du Koukou-noor n’occupent que les environs du lac qui leur a donné son nom. Encore sont-ils mélangés de beaucoup de Si-fan, qui ne peuvent demeurer avec sécurité dans leur propre pays, à cause de certaines hordes de brigands qui ne cessent de le désoler. Plus loin encore, et au coeur même du Thibet, on rencontre d’autres tribus mongoles."
Évariste HUC — Souvenirs d’un voyage dans la Tartarie et le Thibet
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Photographie du début du XXe siècle (Missions Étrangères de Paris) :
"Le lendemain, la ville de Tang-keou-eul fut le théâtre d’un désordre affreux. Les brigands avaient apparu dans le voisinage, et avaient emmené deux mille boeufs appartenant aux Houng -mao-eul, ou Longues-Chevelures. Ces Thibétains orientaux partent tous les ans, par grandes caravanes, du pied des monts Bayan-khara, et viennent à Tang-keou-eul vendre des pelleteries, du beurre et une espèce de thé sauvage qui croît dans leurs contrées. Pendant qu’ils s’occupent d’affaires commerciales, ils laissent leurs nombreux troupeaux dans de vastes prairies peu éloignées de la ville, et dépendantes de l’autorité chinoise. "
Évariste HUC — Souvenirs d’un voyage dans la Tartarie et le Thibet.
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Glaciers dans la chaîne de montagnes du Tanggula à plus de 5200 m
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Cette chaîne de montagne trace la frontière entre la province du Qinghai et la Région Autonome du Tibet. Selon une légende, même les aigles ne peuvent franchir ces hautes montagnes...
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Caravane de nomades tibétains sur la route du lac Qinghai près du village de Hemahe
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Les anciennes frontières virtuelles des bannières mongoles du Qinghai ont disparu à la fin du XIXe siècle. Elles sont aujourd'hui remplacées par des obstacles bien réels où les fils de fer tressent un réseau de clôtures imperméables autour du lac. Même si de nombreux nomades se sont sédentarisés sur les berges du lac, certains effectuent toujours la transhumance, notamment dans la partie occidentale de cette mer intérieure. Confrontés aux clôtures, les nomades actuels empruntent les voies modernes sous les klaxons des véhicules...
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Targo dans le village de Serpo Lungpa sur le plateau tibétain à 4 600 m :
Le targo (en tibétain) est un mât sur lequel sont fixés des drapeaux à prières en forme de chapiteau. Cette structure bouddhique est installée en haut des cols, à l'entrée des villages ou des monastères. Le rôle des drapeaux à prières, livrés au souffle du vent, est d'emporter au loin les bénédictions des textes sacrés qui sont imprimés dessus et d'éloigner les influences néfastes de ce lieu...
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Et 33 autres photographies accompagnées de cartels légendés...
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