Image
image
image
image


Présentation :

De Pékin à Lhassa, 5400 km à vélo et à cheval sur les traces d'Evariste Huc (1813-1860)


Le 21 février 2006 sur la place Tien Amen devant la Cité interdite, Stéphanie Huc et Jean Guillemot partent de Pékin sur les traces d'Évariste Huc pour rallier la ville mythique de Lhassa, à vélo et à cheval.

À l'origine de cette aventure il y a d'une part les récits d'Évariste Huc « Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet » qui ont bercé l'enfance de Stéphanie Huc et d'autre part la coïncidence d'un même nom de famille, l'arrière-arrière grand-père de Stéphanie a grandit dans la même région qu'Évariste Huc, le Tarn-et-Garonne. Les écrits du père Huc ont façonné la vocation de voyageuse de Stéphanie Huc et sa volonté n'a eu de cesse que de réaliser son rêve d'enfant, à savoir, partir sur les traces de son homonyme.

Le voyage entrepris par Stéphanie Huc et Jean Guillemot n'a jamais été réalisé depuis le périple d'Évariste Huc. De février à août 2006, ils ont suivi au plus juste le chemin emprunté par Évariste Huc. Ce voyage a duré cinq mois au cours desquels ils ont traversé des régions encore peu connues ou inexplorées de la Chine, telles que la Mongolie Intérieure, le désert de l'Ordos, le Ningxia, le Gansu, le Qinghai et le Tibet dans sa partie la plus mystérieuse au milieu des étendues sauvages avant d'entrer dans Lhassa « la mythique ».
C'est plus de 4500 kilomètres d'asphalte gelé ou de pistes poussiéreuses qu'ils ont parcourus à vélo et 900 kilomètres de steppes et de marécages à cheval. Ce voyage s'est déroulé dans les conditions climatiques extrêmes de l'hiver. Ils ont lutté contre les tempêtes de neige et de sable, les vents constants et des températures avoisinant les moins 25°C sans oublier les 4700 mètres d'altitude moyenne du plateau tibétain.
L'hospitalité et la générosité des populations rencontrées leurs ont permis d'affronter ces rigueurs et de tenir bon jusqu'au bout de leur périple. Nomade sur le plateau tibétain

Surprenante Chine, terre de contrastes, à la fois si proche et si éloignée des descriptions d'Évariste Huc il y a 160 ans. La Chine du Nord se compose d'une mosaïque extraordinaire d'ethnies différentes : des Mongols au riche passé culturel, en passant par les Huis descendants des marchands musulmans arrivés par l'ancienne Route de la soie, jusqu'aux Tibétains au regard perçant.

 



Itinéraire suivi de Février à Juillet 2006

 


 

image
image